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Développement
économique
transfrontalier
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Thèmes transversaux du développement économique transfrontalier
politiques publiques en la matière demeure le manque de données
statistiques transfrontalières.
L’innovation, au sens large, peut se décliner entre innovation
entrepreneuriale et innovation sociale :
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L’innovation entrepreneuriale
concerne l’entreprise et se
concentre sur le financement, le processus de production, le
produit ou encore la livraison.
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L’innovation sociale
répond à différents types de besoins sociaux
(conditions de travail, apprentissage, santé, société civile, etc.)
et concerne le fonctionnement des administrations territoriales.
L’innovation sociale
étant difficile à identifier et quantifier, il est donc
d’autant plus complexe d’identifier des bonnes pratiques transfrontalières.
L’échange de connaissances interculturelles et les connaissances
interpersonnelles en transfrontalier sont cependant un facteur important
d’apprentissage de bonnes pratiques sur le territoire voisin et par
conséquent un moyen potentiel d’innover dans le fonctionnement
administratif ou dans divers domaines relevant de la compétence
de collectivités (formation professionnelle, accompagnement de
l’apprentissage, pratiques sanitaires et sociales, etc.).
L’innovation entrepreneuriale
est beaucoup plus largement identifiable,
car ses résultats économiques sont plus aisément quantifiables
immédiatement (ventes réalisées, etc.). En transfrontalier, cette forme
d’innovation peut se décliner par la constitution (appuyée ou non
d’une intervention publique) de systèmes transfrontaliers d’innovation.
Ces systèmes regroupent différentes formes de coopération en
matière de recherche et développement, de pôles de compétitivité
(ou regroupements d’entreprises). L’innovation entrepreneuriale peut
partir de la recherche fondamentale, à condition de mettre en place les
conditions du transfert technologique, qui seul permet de passer des
acquis de la recherche fondamentale à une innovation via le passage
à la production et à la commercialisation.
La recherche et l’innovation constituent ainsi la thématique
centrale d’un grand nombre de projets de coopération économique
transfrontalière, avec deux préoccupations :
- fédérer de véritables circuits transfrontaliers de la connaissance et
de l’innovation
- intégrer de manière accrue les entreprises à ces circuits.
En d’autres termes, le travail transfrontalier entre groupement
d’entreprises (« interclustering») et le transfert technologique sont
fortement valorisés dans un souci de retombées économiques
directes pour les territoires.
La démarche consiste à identifier les filières ou segments économiques
communs aux deux versants de la frontière, localiser les acteurs impliqués
dans ces filières sur le plan stratégique, scientifique (universités, centres
de recherche), de l’accompagnement (chambres consulaires, agences
de développement) et opérationnel (tissu entrepreneurial), déterminer les
attentes et besoins de coopération transfrontalière entre ces acteurs,
afin de mettre en place les outils de travail et d’échange permettant de