Société civile

Conclusion

Renouer les liens entre citoyens de part et d’autre de la frontière via des actions de promotion du bilinguisme et des échanges interculturels (activités scolaires, évènements sportifs et culturels populaires) demeure essentiel pour l’avenir de la coopération transfrontalière, afin de favoriser la confiance mutuelle et l’envie d’avancer ensemble sur un territoire partagé. De telles actions doivent trouver des financements, ce qui est de plus en plus difficile, du fait d’une complexité croissante des démarches administratives pour porter des projets européens.

L’inventaire réalisé par la MOT rend compte d’une variété des fonds de microprojets et fonds pour petits projets transfrontaliers. Ceux-ci se distinguent par le type d’institution qui les porte et qui les finance, les montants disponibles, les conditions d’éligibilité et de gestion, ainsi que par les thématiques couvertes. 

Cette variété des dispositifs permet une complémentarité sur les frontières où ils existent ; d’autres frontières en restent néanmoins privées, comme la frontière franco-italienne. 

Dans un contexte de rejet ou de défiance envers l’Europe et les autorités publiques de la part des populations, ces petits projets transfrontaliers sont une contribution visible de l’Union européenne et des institutions locales en faveur de la société civile.  Ils permettent de financer des actions permettant d’impliquer ou de bénéficier directement à la société civile et aux citoyens, notamment les jeunes, afin de faire perdurer l’envie de coopérer sur le territoire transfrontalier. 
Ces dispositifs méritent d’être valorisés et mieux connus, et que l’on communique sur les bonnes pratiques réalisées, afin de profiter plus largement à la société civile et de remplir ces objectifs.