Une partie des cartes ici présentées reposent sur des données quantitatives chiffrées.
Si une grande partie des indicateurs statistiques ne sont pas à proprement transfronta-
liers mais traités nationalement en fonction de la thématique étudiée, on remarque l’ab-
sence très fréquente de chiffres pour les dynamiques exclusivement transfrontalières
(flux…) au sein des banques de données des offices statistiques français (exception faite
de quelques INSEE régionaux) comme étrangers. Ce champ d’investigation statistique
Sources
ATLAS DE LA COOPÉRATION TRANSFRONTALIÈRE
Cet ouvrage, dans son état actuel, a fait l’objet d’un travail mené en discontinu sur huit
années. Sa réédition a été retardée à plusieurs reprises, principalement du fait de l’impor-
tante masse de travail engendrée par l’élaboration de chaque carte et par la difficulté d’ac-
céder aux statistiques françaises et étrangères et de les rendre compatibles.
Il s’est décomposé en de nombreuses étapes :
• Conception du programme de cartes à réaliser en fonction du choix des thématiques,
de l’estimation de leur faisabilité technique, des moyens financiers disponibles, de la défi-
nition des contenus et des objectifs d’utilisation du produit achevé,
• Identification des interlocuteurs-ressources et des lieux-ressources pour l’obtention de
données documentaires et statistiques,
• Contact avec les interlocuteurs-ressources, tant en France qu’à l’étranger par entretien
téléphonique, questionnaire écrit détaillé, parfois dans le cadre d’une enquête de grande
ampleur (coopération sanitaire), entretien sur place…
• Recueil et interprétation des données brutes communiquées,
• Traduction des données et mise en équivalence des statistiques étrangères avec les
statistiques françaises,
• Homogénéisation des données et leur transformation pour qu’elles soient cartogra-
phiables,
• Réalisation du contenu de la légende,
• Conception graphique et visuelle de la carte et de ses modes de représentation (aréal,
ponctuel, combinaison des modes…)
• Transcription informatique (Map Info, Illustrator…)
• Echanges avec les partenaires concernés par les thématiques représentées sur les car-
tes afin qu’ils valident le document
• Mise à jour régulière quantitative (stocks et flux) comme qualitative (par exemple nou-
velle loi qui entraîne une modification d’approche d’un phénomène, émergence d’un nou-
veau territoire de projet…).
• Contacts avec les partenaires associés de la Mission Opérationnelle Transfrontalière pour
l’utilisation qu’ils peuvent avoir des cartes réalisées et des données qu’elles contiennent.
• Réflexion sur l’architecture d’ensemble de l’Atlas et réalisation des commentaires
avant la phase de relecture, de mise en page et d’édition.
Méthode