Gorizia-Nova Gorica
Les démarches transfrontalières
Dès les années 1960, Gorizia et Nova Gorica ont élaboré des projets culturels importants, devenant ainsi un laboratoire de réflexion sur les moyens de surmonter "la coupure de l'Europe". Paradoxalement, la fin du communisme marqua également une baisse d'intensité dans la coopération transfrontalière entre les deux villes.
Aujourd'hui, si les communes ont engagé des actions de coopérations dans différents domaines (tourisme, environnement, infrastructures), peu d'entre elles se sont caractérisées par des résultats concrets. En 2002, l'ouverture d'une ligne de bus entre les gares des deux villes n'a pas eu la fréquentation espérée car les raisons pour se rendre de l'autre côté de la frontière sont très rares dans la vie quotidienne.
Mais, la coopération transfrontalière est très présente dans le discours des autorités italiennes et slovènes, et a été étendue aux communes avoisinantes, en particulier "Sempeter Vrtojba". Le statut de Groupement européen de coopération territoriale (GECT) adopté par les trois communes (Gorizia, Nova Gorica et Sempeter Vrtojba) en septembre 2011, permet d’officialiser et de pérenniser la coopération en offrant à l’agglomération transfrontalière un cadre juridique stable. La première réunion du "GECT GO" s’est tenue le 3 février 2012.