Parc national des Pyrénées et Parque national Ordesa y Monte Perdido

Parc national des Pyrénées et Parque nacional de Ordesa y Monte Perdido

Historique

Les deux parcs ont débuté leur coopération en septembre 1988 avec la signature d'une charte transfrontalière. Ils y affichent officiellement leur volonté d'œuvrer ensemble à la gestion et à la préservation de ce patrimoine exceptionnel.
Dix ans plus tard, une nouvelle charte de coopération a permis de renforcer le partenariat. La coopération transfrontalière est également affirmée de façon claire dans les programmes d'aménagement des deux parcs. Dès lors, chaque parc planifie son action dans un cadre pluriannuel, "plan rector" et programme d'aménagement autour des objectifs suivants :

  • Protéger la nature, les paysages et les sites (au travers des réglementations voisines des deux parcs),
  • Mettre le patrimoine parc à disposition du public par des équipements, maisons du parc, sentiers, signalétique, publications... convergents,
  • Contribuer au développement durable (appui aux activités traditionnelles, à la qualité des sites et des villages...).

Par ailleurs, le massif franco-espagnol des "Pyrénées-Mont Perdu" a été inscrit le 6 décembre 1997 sur la "liste du Patrimoine Mondial de l'UNESCO". Reconnu pour la qualité remarquable de son patrimoine naturel, il a également été consacré "patrimoine culturel" : composé de villages, vallées, familles et pays, il a su développer "des échanges, des alliances et des liens culturels basés sur la paix et la solidarité". Ce site est aussi considéré par l'UNESCO comme "un paysage culturel évolutif vivant". L'UNESCO a ainsi reconnu l'histoire exceptionnelle des communautés pastorales montagnardes.

Le classement du site au patrimoine mondial de l'humanité donne aux deux parcs "une excellente opportunité mais surtout une obligation de travailler ensemble". Il a permis de renforcer la vocation de l'espace transfrontalier à être un véritable "trait d'union" entre la Région Midi-Pyrénées et la "Comunidad Autonoma de Aragon".
Les obligations communes des deux parcs concernent ainsi la protection, la surveillance, la recherche scientifique, les démarches pédagogiques, la conservation de la faune et de la flore et la sensibilisation du public. Il leur faut également concilier les activités traditionnelles (pastoralisme) et le tourisme et rénover les liens tissés par les communautés depuis des décennies.